Concours de photo : à partir du 3 mai 2010


"Le style c'est l'homme même "

Qui l'a dit ?


Thème : le lycéen et l'art dans sa ville, dans son école, dans ses voyages...



Le roman collectif "générationnel" de la 2de 4

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Lundi 3 mai : ouverture du concours de photos (début d'exposition)

Le cadres spatio-temporel du roman d'apprentissage collectif "générationnel" de la 2de 4 :

l'art et le lycéen dans sa ville, dans son école, dans ses voyages...


Lundi 17 mai : concours de synopsis et d'incipits (remise des dossiers)

1er diptyque : une photo et son analyse pour le cadre spatio-temporel ;

2ème diptyque : un portrait argumenté du héros ou de l'héroïne à partir d'une photo ou d'un tableau ;

3ème diptyque : un incipit et une proposition de synopsis de 25 à 30 chapitres ;

4ème diptyque : un chapitre initiatique et son analyse (les critères de l'éloge et du blâme) ;


Mardi 18 mai : exposition des diptyques

Réunion éditoriale mardi 2 juin :

choix d'un synopsis en fonction d'une ligne éditoriale

(à définir à partir des critères du roman d'apprentissage et d'une esthétique contemporaine)


Réunions éditoriales : calendrier prévisionnel

Mardi 2 juin : choix du synopsis et distribution des chapitres (réécriture des passages obligés : incipit, portrait du héros de l'héroïne, dialogue initiatique, fin de roman)

Mardi 8 juin : choix du titre et propositions de couvertures et quatrièmes de couverture

Mardi 15 juin : exposition des couvertures et quatrièmes de couverture


Une séance de signature peut être envisagée...

"Le diable c'est l'ennui"

Qui l'a dit ?

et...


"Amant alternae Camenae", Virgile

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Qu'est-ce que "le beau" ? qu'est-ce que "le style" ? qu'est-ce que "la forme" ?


La beauté, c'est important pour vous ?


"La beauté doit sauver le monde"


Qui l'a dit ?

Qu'est-ce qu'une "belle personne" ?

de La Princesse de Clèves à ...

La Vraie fiancée d'Olivier Py ?

(A)pollonia de Warlikowski ?




"Je suis belle, ô mortel, comme un rêve de pierre"



Qu'est-ce que "le beau" ?

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Une enquête "générationnelle" sur la place du sujet dans l'histoire des représentations

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"Ut pictura poesis"


La poésie est comme la peinture


"Amant alternae Camenae", Virgile


*****


Qu'est-ce que "le style" ?

"Le style, c'est l'homme même"


Et "la forme*", est-ce important ?

"Tout est dans la forme", Balzac

* Chercher l'étymologie du mot " forme"


Débat : une identité se construit-elle forcément sur le mode de la conflictualité ?

Les critères de l'éloge et du blâme : le "beau", "le style", la "forme"

au nom de quelles valeurs ?


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"Le vieux style"...

Qui l'a dit ?

La querelle des Anciens et des Modernes, est-ce bien sérieux ?


"Nous devons notre salut à la force des mots"


Odéon, Théâtre de l'Europe « hors les murs » -


L'autre, un sujet en question :

l'accueil de l'étranger et l'hospitalité comme devoir

avec "la mesure en héritage"


Dialectique ou polémique ?

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Argumenter, c'est donner ses raisons


Ecouter : c'est prendre en compte la parole de l'autre

Disserter : c'est écouter des points de vue différents et mettre en jeu ses connaissances littéraires pour servir différentes thèses, avec la perspective d'une synthèse délibérative.


"Il faut que vienne à moi une pensée qui sauve"



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*****


Quelle(s) réussite(s) pour demain ?


Le roman collectif "générationnel" de la 2de 4

Le making of du roman collectif de la 2de 4 pour une roman d'apprentissage "générationnel"

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Quelles valeurs pour demain ?

Thème : le lycéen et l'art dans sa ville, dans son école, dans ses voyages...



"Amant alternae Camenae", Virgile


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ORPHEE ou "le chant qui guérit"

Concours de poésie : jeudi 6 mai

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La place du poème et de la parole dans la cité

Entretien d' Olivier Py avec les étudiants de la Sorbonne, mercredi 17 février 2010


Le théâtre ou " la parole retrouvée"

"Le théâtre, une parole en présence replacée dans une géométrie de la ré-appropriation de l'être-là. Le théâtre, bien sûr, sert à voir le monde. Quand on sort d'une salle de théâtre, on a rééduqué son rapport au réel, on a acquis des outils émotionnels pour réinterpréter le réel."


"Le théâtre qui a un message, je m'en méfierai toujours"

"On n'a pas à demander au théâtre de viser autre chose que lui-même"

"Pour être efficace, le théâtre doit être en exil du monde politique"

"La parole qui sauve ne sauvera pas quand elle sera déléguée à des technologues"

"Le théâtre est de l'ordre de l'anthropogène. C'est la mise en relation, en présence avec le phénomène de la parole et faire que par la parole toute réalité fasse signe".

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PORTRAIT : Olivier Py, des Suppliantes d'Eschyle à La Vraie fiancée et aux Enfants de Saturne un chemin...




"Nous devons notre salut à la force des mots", Les Suppliantes


Odéon, Théâtre de l'Europe « hors les murs »

jeudi 6 avril à 12 heures, Théâtre de l'EABJM : 2des et 1ères (durée : une petite heure)


L'autre, un sujet en question : l'accueil de l'étranger et l'hospitalité comme devoir

avec "la mesure en héritage"



Dialectique ou polémique ?


Argumenter, c'est donner ses raisons


Ecouter : c'est prendre en compte la parole de l'autre

Disserter : c'est écouter des points de vue différents et mettre en jeu ses connaissances littéraires pour servir différentes thèses, avec la perspective d'une synthèse délibérative.


"Il faut que vienne à moi une pensée qui sauve", Les Suppliantes


Quel est le symbole de l'olivier ?

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Débat : une identité se construit-elle forcément sur le mode de la conflictualité ?

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Quelle(s) réussite(s) pour demain ?

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le making of du roman collectif






"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee


De la musique avant toute chose

pour une dramaturgie de l'oral : en ligne prochainement


"Sans clefs la grande armoire"
?

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*****

« De la musique avant toute chose,

Et pour cela préfère l’Impair

Plus vague et plus soluble dans l’air,

Sans rien en lui qui pèse ou pose. » […]

Prends l’éloquence et tords-lui son cou ! »

Verlaine, « Art poétique », Jadis et Naguère, 1884


« Voyelles », Rimbaud, 1872, Poésies


A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,

Je dirai quelque jour vos naissances latentes :

A, noir corset velu des mouches éclatantes

Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,


Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,

Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;

I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles

Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;


U, cycles, vibrements divins des mers virides,

Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides

Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;


O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,

Silences traversés des Mondes et des Anges :

 O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !


LE POETIQUE : la création littéraire (étymologie grecque : « création »)

LA POETIQUE : elle exprime un rapport singulier au langage et au monde.

LA PROSODIE : « bonne prononciation » (1562 <>« prosôdia » : « accent, quantité, dans la prononciation » )

Caractères quantitatifs (durée) et mélodiques des sons, des syllabes en tant qu’ils interviennent dans la poésie (métrique, versification ; mètre, pied) ; règles concernant ces caractères ; règles concernant les rapports de quantité, d’intensité, entre les temps de la mesure et les syllabes des paroles, dans la musique vocale.

LES FORMES FIXES : le sonnet, l'ode (« ôde » = chant) : « Mignonne, allons voir si la rose », Ronsard ; la ballade ; le pantoum (Baudelaire : « Harmonie du soir », « Spleen et Idéal », Fleurs du mal), le blason, l’haïku…

LES FORMES LIBRES : « cohésion nucléaire » d’autant plus forte (Julien Gracq) avec ligne mélodique et effets de reprises thématiques, lexicales, rythmiques => adéquation Sa/Sé (une forme qui fait sens)

Le poème en vers libre

Le poème en prose

« On construit un poème comme une machine », Edgar Poe (traduit par Baudelaire) => le poète, selon Nietzsche, doit être à la fois « apollinien » (le travail de la forme, de l’esthétique) et « dionysiaque » (l'ivresse de l’inspiration, le "démonisme" de Goethe).

LA METRIQUE : la versification ; le mère peut être régulier ou irrégulier, pair ou/et impair

Le vers pair : alexandrin (12), décasyllabe (10), octosyllabe (8)

Le vers impair* : 5, 7 (heptasyllabe), 9, 11 * « De la musique avant toute chose,/ Et pour cela préfère l’Impair/ Plus vague et plus soluble dans l’air, / Sans rien en lui qui pèse ou pose. » Paul Verlaine, « Art poétique » , Jadis et Naguère, 1884

Le vers blanc : on peut le trouver dans un texte en prose (ex. : un alexandrin dans Madame Bovary de Flaubert : « Emma silencieuse* regardait tourner les roues ») * diérèse

LES RIMES : riches (1 phonème), suffisantes (2) , pauvres (1) ; embrassées (ABBA) ; croisées (ABAB) ; suivies (AABB)

LES EFFETS RYTHMIQUES : enjambements (rejets et contre-rejets)

Rythmes binaire, ternaire (romantique : « du bruit mesuré de ses pas, des soupirs de ma mère et du murmure du vent», Chateaubriand ; «Les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon cœur d’une langueur monotone », Verlaine)

Rythmes accumulatif (énumérations) ; progressif : gradation (« Va, cours, vole et nous venge », Corneille, Le Cid)

Ruptures de rythmes : hyperbate, anacoluthe (« Exilé sur le sol »/ » Ses ailes de géant », Baudelaire, « L’Albatros » ; « Le nez de Cléopâtre/ s’il eût été plus…/ Toute la face du monde eût été changée», Pascal, Pensées ; », « Oh ! vraiment marâtre Nature, puisqu’une telle fleur ne dure que du matin jusques au soir », Ronsard, « Mignonne, allons voir si la rose »).

LES EFFETS SONORES : harmonie imitative (*« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes », Andromaque, Racine)

L’allitération : répétition de consonnes (« Enivrez-vous de vin, de poésie et de vertu », Baudelaire)

L’assonance : répétition de voyelles (assonance en « ou » : « Il a deux trous rouges au côté droit . »)

La diérèse : insistance sur un phonème qui devient une syllabe (« les violons de l’automne », Verlaine)

Le e muet : il se prononce en fin de mot à l’intérieur d’un vers si le mot suivant commence par une consonne. Il ne se compte jamais comme une syllabe en fin de vers.

Le hiatus : rencontre de deux phonèmes (« et est »).


LES SONORITES : « Les mots s’allument de reflets réciproques », Mallarmé.

« vertige » : « Valse mélancolique et langoureux vertige », Baudelaire

Fricatives : « Les parfums ne font pas frissonner sa narine » , Rimbaud, « Le Dormeur du val » => associations de fricatives et de vibrantes (dures) pour exprimer la brutalité de la réalité que le lecteur découvre peu à peu : le jeune soldat ne dort pas, il ne respire plus, il est mort. Cette violence du poème est implicite : négation + allitération en « f » + « r » = sonorités désagréables (euphémisme > litote) => « Tranquille » ® + « .Il a deux trous rouges au côté droit . » (allitération en « r »).

Association de plusieurs effets :

« Oh ! vraiment marâtre Nature, puisqu’une fleur ne dure que du matin jusques au soir ! »

allitération de consonnes dures : « r », « s », « v », « f » (fricatives) + anacoluthe et ellipse

L’HARMONIE IMITATIVE :

« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes », Andromaque, Racine => *assibilation : S, la « lettre serpent », Paul Valéry

« Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire », Racine, Phèdre : allitération de nasales (sonorités sourdes)

LES JEUX D’ECHO: reprises thématiques, rythmiques et sonores = effets de rimes intérieures (armature interne)

L’EUPHONIE : harmonie de sons agréablement combinés ; du grec « eu » (bien) et « phône » (son) [ « et est »« sa vraie apparence » (véritable) – « c’est… qui » - de par]

"Amant alternae Camenae", Virgile

("Les Muses aiment les chants alternés")


« La poésie de Baudelaire doit sa durée et cet empire qu’elle exerce encore, à la plénitude et à la netteté singulière de son timbre. Cette voix, par instants, cède à l’éloquence, comme il arrivait un peu trop souvent aux poètes de cette époque ; mais elle garde et elle développe presque toujours une ligne mélodique admirablement pure et une sonorité parfaitement tenue qui la distinguent de cette prose […]. Mais la plus grande gloire de Baudelaire est sans doute d’avoir engendré quelques très grands poètes. Ni Verlaine, ni Mallarmé, ni Rimbaud n’eussent été ce qu’ils furent sans la lecture qu’ils firent des Fleurs du Mal à l’âge décisif. »Paul Valéry, Situation de Baudelaire.

"Le style, c'est l'homme même", Buffon

Les mots, aujourd'hui, ont-ils toujours le même sens ?


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De dénotations en connotations, observez comment des glissements peuvent s'opérer, des amalgames servir d'aliments à des polémiques, des analogies faire éclore des "fleurs de rêve" (ou de cauchemars) poétiques.


Antithèses : vide/plein ; haut/bas ; obscur/clair...


Quelles associations d'idées et d'images ces mots provoquent-ils ?

"Les mots s'allument de reflets réciproques", Stéphane Mallarmé


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Débat sur l'esthétique : Qu'est-ce que le beau ?



"Je suis belle ô mortel comme un rêve de pierre"


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"On en pense que par images, si tu veux être philosophe écris des romans", Camus

Test sur les principales figures de rhétorique


I. Les figures de la comparaison :


Elles se construisent à partir d’un rapport de ressemblance (Figures d'analogie opérant le rapprochement ou l'identification de deux réalités séparées : ex. "les raisins de la colère")


Elle établit un parallèle entre un premier objet (le « comparé ») et un deuxième (le « comparant ») par l'intermédiaire d'une marque grammaticale (comme, ainsi que, pareil, semblable, tel...).

Exemples :



  • … :

Comme la précédente, elle établit un parallèle entre un premier et un deuxième objet mais sans marque grammaticale.

Exemples :


Elle attribue à une chose (ou à un animal) les caractéristiques d'une personne humaine.

Exemples :



Elle représente une idée abstraite sous l'apparence d'un personnage (humain ou animal); elle se reconnaît souvent à l'usage de la majuscule.

Exemples :



Il établit une correspondance, souvent fondée sur une tradition culturelle et un rapport de ressemblance entre une réalité concrète et une réalité abstraite.

Exemples :




II. Les figures de la proximité et de la substitution :


Elles se fondent sur un rapport de contiguïté (Figures de désignation d'une réalité au moyen d'une autre qui lui est proche)


Elle remplace un élément par un autre appartenant au même ensemble logique.

Exemples :



Forme de la précédente jouant sur la relation entre la partie et le tout.

Exemples :




III. Autres jeux sur la construction et les idées :


C'est une répétition de termes théoriquement superflus.

Exemples :


A suivre...

Le portrait : pour une dramaturgie de l'oral... à suivre



Qui est La Bruyère ?




"Le style, c'est l'homme même"


Le portrait d'Arrias (p.328)

Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c'est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux sentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d'un grand d'une cour du Nord : il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des moeurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu'à éclater. Quelqu'un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur : "Je n'avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d'original : je l'ai appris de Sethon, ambassadeur de France en cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance." Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu'il ne l'avait commencée, lorsqu'un des conviés lui dit : "C'est Sethon à qui vous parlez, lui-même, et qui arrive de son ambassade."

=> correction du devoir d'invention : "Je me reconnais (ou je refuse de me reconnaître) dans la démesure..."

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Jean de La Bruyère par Nicolas de Largillière